Depuis sa naissance, la pratique du jazz se développe vers un accroissement de l'abstraction. Chaque mouvement stylistique de cette musique a cherché à extraire des éléments musicaux de leur contexte pour les réutiliser dans d'autres situation. Cet croissance de l'abstraction a mené les musiciens de jazz à re-formaliser leur discours en accords avec les processus de la pratique d'une musique audiotactile. À la fin des années 1990, différents musiciens vont poursuivre cette démarche en créant des systèmes formels comme moyen de développement des compositions et des improvisations.
Notre recherche se concentre sur trois musiciens de la scène franco-belge - Malik Mezzadri, Bo Van Der Werf et Nelson Veras afin de comprendre les enjeux de l'utilisation des systèmes formels dans la pratique contemporaine du jazz.
Par l'étude des partitions originales et de nos transcriptions des enregistrements, nous cherchons à comprendre les choix esthétiques pris en compte dans la construction des systèmes ainsi que dans leur réalisation. Ceci afin de saisir comment un discours esthétique peut se reformaliser dans le cadres cognitif particulier des musiques audiotactiles improvisées.
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