La présente thèse s’intéresse à la manière dont le langage musical modal est un vecteur de modernité aussi bien dans les écrits et les œuvres de Charles Koechlin. Elle développe une réflexion historiographique sur le concept de modernité en musique durant la période de la Troisième République. S’appuyant sur le Traité de polyphonie modale (inédit), qui s’intéresse aux modalités d’emploi et d’écriture du langage musical modal dans la musique de l’école française de la Troisième République (Gabriel Fauré, Claude Debussy, Maurice Emmanuel, Georges Enesco, etc.), cette thèse propose également une approche analytique de la modalité dans la musique de Koechlin et souhaite fournir des outils méthodologiques et épistémologiques d’analyse musicale de la modalité de la première moitié du XXe siècle.
