L’expression « cordes sympathiques » est utilisée pour désigner, sur les cordophones, des cordes qui ne sont jamais jouées directement mais qui, pourtant, vibrent. Ces cordes modifient le timbre et le temps de résonance de l’instrument, engageant une signature sonore atypique. Les instruments à cordes sympathiques sont présents à travers le monde entier. En Europe, ce dispositif a inspiré facteurs, compositeurs et interprètes autour d'un instrumentarium riche : viole d'amour, baryton, nyckelharpa, hardingfele, vielle à roue, violon d'amour, trompette marine, etc. Cette thèse explore notamment l'influence des cordes sympathiques de ces instruments sur leurs répertoires respectifs, en utilisant les méthodes de la Musicologie, de l'Acoustique et des Sciences du Patrimoine.