Auteur·e de la thèse
Directeur·ice de thèse
Résumé du projet de thèse

Depuis le développement du courant d’interprétation « historiquement informée », de nombreux aspects de la pratique d’orchestre ont été repensés à la lumière de recherches musicologiques. Ainsi les instruments, les phrasés ou encore les tempi font l’objet de réflexions approfondies et récurrentes. Certains aspects, au contraire, sont moins souvent abordés. Avec pour support la Symphonie n° 5 en ut mineur op. 67 de Beethoven, ce travail se propose de réfléchir aux questions de dispositions d’orchestre, d’effectifs et de salles dans l’espace germanique au cours de la première moitié du XIXe siècle. Il s’avère que le placement des musiciens, variable à l’extrême, a alors fait l’objet de tentatives de rationalisation. Les effectifs présentent eux aussi une forte hétérogénéité que ne laisse pas entrevoir le modèle « standard » qui s’est imposé de nos jours. Enfin, les lieux de représentation du répertoire symphonique offrent une grande diversité de configurations acoustiques bien différentes des salles de concert modernes. Menée en partenariat avec Insula orchestra, la réflexion vise à confronter recherche universitaire et pratique orchestrale via une démarche pluridisciplinaire (musicologie et acoustique). Après un état des lieux de l’orchestre dans le contexte choisi, l’interprétation de la Symphonie n° 5 de Beethoven est abordée à travers deux études de cas : la première est consacrée aux très grands effectifs dans le cadre de festivals, la seconde à une expérience sur les dispositions d’orchestre. Celles-ci montrent en quoi la recherche musicologique peut permettre une multiplicité d’approches en vue de nourrir une pratique historiquement informée.

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