Auteur·e de la thèse
Directeur·ice de thèse
Résumé du projet de thèse

La musique arabo-andalouse au Maghreb représente un riche héritage de tradition recueillies et préservées par d'innombrables musicologues au XXe siècle, parmi lesquels on a choisi d'étudier des pièces représentatives de chaque école : la nūba Dam'i jara en Libye, la nūba ‘Irāq en Tunisie, la nūba Ḥsīn en Algérie (Constantine, Alger, Tlemcen), la nūba Iṣbahān au Maroc. La présente étude, articulée sur une démarche neutre, qui s'efforce d'analyser les actions plutôt que les discours, comparative, analytique, mettant en avant la notation musicale et la transcription comme outils d'investigation, permet de mettre en valeur l'unité et la diversité des matériaux. Parmi ceux-ci, le malūf de Libye, souvent cité et presque jamais entendu ou étudié, s'il préserve ses mystères, relève des caractères familiers. La mise en pratique de plusieurs outils informatiques pour les différentes phases d'analyse des premières étapes d'adaptation du format numérique, puis la transcription en passant par le traitement statistique et l'élaboration de l'analyse mélodique, permettent de se défaire des habitudes d'une écoute axée sur la reconnaissance et, à l'aide d'outils tantôt usuels tantôt innovants, amènent de nouvelles analyses adaptées à ce répertoire. L'ensemble est articulé en trois chapitres, chacun explorant en détail un aspect important de la musique arabo-andalouse. Le premier développe la nūba comme genre, avec ses multiples influences, sa forme, ses mouvements, les différentes écoles qui la caractérisent, ainsi que la formation instrumentale qui l'accompagne, mettant en lumière son rôle essentiel dans l'interprétation et la transmission. Le deuxième se concentre sur le corpus écrit et enregistré de la musique arabo-andalouse et présentant la nature variée des différentes pièces analysées. Enfin, le troisième chapitre, le point culminant, est l'analyse comparative au sein des différentes écoles du Maghreb.

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Date de soutenance