Cette thèse souhaite faire la lumière sur les liens franco-japonais privilégiés qui ont été établis à travers l’édition et la consommation de musique de jeu vidéo ces quinze dernières années en interrogeant sur le terrain des individus indépendants (journalistes, collectionneurs, auteurs) ainsi que des représentants des développeurs et éditeurs de jeux et de musique et des institutions nationales les plus impliqués de cette scène. Le projet documente les représentations de l’histoire de la musique de jeu vidéo et les difficultés qu’elle rencontre sur le plan éditorial, qui affectent et affecteront inévitablement sa préservation à long terme. L’étude s‘appuiera également sur un état de l’art des publications universitaires autour de l’archivage du jeu vidéo et de la musique au sens plus général, notamment au regard des pratiques des amateurs et des institutions.
