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Entretiens sur la musique ancienne en Sorbonne - 20e édition Énigmes, canons, allégories dans la musique ancienne
Les jeudi 13 et vendredi 14 juin, Amphithéâtre Gouhier, Site Clignancourt (2, rue Francis de Croisset, Paris 75018)
Ces journées doctorales EMAS sont organisées par l’IReMus, l’ED « Concepts et Langages » et la Faculté des Lettres de Sorbonne Université. Guillaume Bunel en co-organise la 20e édition. Nous lui avons demandé de nous en présenter, en quelques mots, le fil rouge...
G.B.: Les œuvres musicales des périodes anciennes adoptent fréquemment une apparence délibérément obscure ou trompeuse, ne se révélant qu’à celle ou à celui qui aura pris le temps d’en chercher les secrets. Ces jeux d’esprit, du Moyen Âge au XVIIIe siècle, allient une virtuosité technique et artistique parfois ostentatoire à une fascination pour l’hermétisme et les subtilités intellectuelles, et apparaissent comme autant de témoignages d’une culture fascinée par les faux-semblants, les surprises ou autres doubles significations. Dans un contexte culturel plus large, au sein duquel les arts regorgent d’allégories picturales ou sculptées, poétiques ou théâtrales ; mais également de devinettes, d’énigmes visuelles ou littéraires ; d’images à secrets, d’anamorphoses ou de Vexierbilder, ce colloque accueillant doctorants et chercheurs confirmés vise également à mettre en évidence la place singulière occupée par la musique au sein d’un riche faisceau de formes, et ses interactions avec les autres arts.
Inscription obligatoire en ligne pour les auditeurs extérieurs à Sorbonne Université ici
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L'IReMus présente...
Mercredi 19 juin, IReMus, salle Colette (BnF site François-Mitterrand) et en hybride, à 14h30. L'accès à la salle étant contrôlé (Pass recherche de la BnF ou badges d'accès), pour les personnes ne pouvant pas y accéder en autonomie nous proposons un rdv à l'entrée des lecteurs de la BnF (hall est) à 14h15.
Nous aurons le plaisir d'écouter les intervenants suivants : 1. Ana Stefanovic (Professeure à la faculté de musique de l’université des Arts de Belgrade et chercheuse associée à l’IReMus) 2. Benoît Navarret (Maître de conférence, Sorbonne Université, IReMus) 3. Sandrine Divanac'h (Doctorante, IReMus)
Le programme complet sera très prochainement en ligne sur le site et les réseaux sociaux de l'unité.
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Colloque international Inventer la musique d’aujourd’hui avec les instruments d’hier
La Beaudelie - Le Saillant 19130 VOUTEZAC 23-24-25 juin 2024 9e Rencontres de la Tour de guet
Les instruments anciens, dont on a patiemment retrouvé la pratique, les modes de jeu et de construction, dans le dernier demi-siècle en même temps qu’on redécouvrait – ou réinventait – le répertoire qui leur correspondait, ont aussi éveillé l’intérêt de la création musicale. Dans leur recherche de nouvelles sonorités, de nouveaux modes de jeux, voire d’une symbolique spécifique, les compositeurs ont repris langue avec des instruments qu’une nouvelle génération de musiciens et de facteurs avaient contribué à remettre au centre de la vie musicale. Lire la suite et découvrir le programme...
Comité d'organisation :
Christophe d’Alessandro (LAM - Institut Jean Le Rond d'Alembert, Sorbonne Université) Jean-Marc Chouvel (IREMUS, Sorbonne Université) Jean-Christophe Revel (CRR de Paris)
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Leo McFadden
L'IReMus envisage sa newsletter comme un outil fédérateur de sa communauté, un espace pour donner la parole à chacun-e de ses membres et valoriser la richesse et la diversité de leurs parcours. Aujourd'hui, nous donnons la parole à Léo McFadden, doctorant au sein de l'unité, et membre très actif du BJC.
Pouvez-vous nous décrire brièvement le sujet de votre thèse ? L. M. : Le sujet de ma thèse est l’étude d'un enregistrement audiovisuel pluri angulaire que j'ai réalisé de Ran Blake, un pianiste américain considéré comme une figure clé du Troisième courant (Third Stream), un nom inventé par le musicologue Gunther Schuller en 1957 pour décrire une musique née de la rencontre entre le jazz et la musique savante occidentale qu'il observait à cette époque. Comment en êtes-vous venu à travailler sur ce sujet ? L. M. : J’ai étudié avec Ran Blake au New England Conservatory, et j’ai commencé pendant cette période à mener des entretiens avec lui, dans le but d’écrire sa biographie. Lors de l’un de nos entretiens, Ran m’a parlé de son désir de mieux comprendre son propre processus créatif. L’enregistrement de mon corpus a été fait dans ce but. Quel est l’apport de l’IReMus dans votre travail de thèse ? L. M. : Mon rattachement à L’IReMus s’est avéré être un des facteurs déterminants pour la réussite de ce projet de thèse. Lire la suite....
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Polifonia, le projet financé par le programme Horizon 2020 - RIA (Actions de recherche et innovation) de l’Union Européenne, vient de s’achever au terme de 40 mois de travaux intenses. Il avait pour ambition d’élaborer des outils numériques intelligents
Dans ce projet, l’IReMus a produit l’étude de cas Tonalities – une application pour l’exploration collaborative en ligne de partitions musicales électroniques. Notre laboratoire a aussi coordonné l'ensemble de tâches 1, dédié au pilotage de dix études pilotes qui ont guidé le développement technologique du projet. Thomas Bottini, Achille Davy-Rigaux, Adam Filaber, Christophe Guillotel-Nothmann, Marco Gurrieri, Antoine Lebrun et Félix Poullet-Pagès reviennent pour nous sur cette aventure scientifique collective.
Pouvez-vous nous dresser un bref historique du projet ?
Polifonia s’est déroulé sur 40 mois de janvier 2021 à avril 2024. Son objectif principal était de concevoir un écosystème de méthodes et d'outils informatiques qui favorisent la découverte, l'extraction, l'encodage, l'interconnexion, la classification et exploration du patrimoine musical sur le web. À travers la conception de ces outils, il s’agissait également de contribuer au renouvellement méthodologique de notre discipline et, plus généralement, à celui des sciences humaines et sociales. À cette fin, Polifonia s’est appuyé sur une équipe internationale et interdisciplinaire de musicologues, anthropologues, linguistes, archivistes, professionnels de la création et informaticiens, rattachés à dix institutions à travers l’Europe (Italie, France, Irlande, Royaume-Uni et Pays-Bas). Le projet a débuté en janvier 2021, en pleine pandémie. Nous avons donc relevé le défi de travailler exclusivement à distance pendant les premiers mois, alors que les partenaires des différentes composantes venaient d’horizons disciplinaires très différents et ne se connaissaient pas pour la plupart. Paradoxalement, cette contrainte a favorisé lire la suite...
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. Oussama Hamrouni, qui a mené ses recherches sous la direction de François Picard présentera le 18 juin 2024 sa thèse : Les écoles de musique arabe-andalouses, du Maghreb au XXe siècle : des évolutions différenciées.
. Julien Szulman soutiendra sa thèse sur Georges Enesco, violoniste et ses techniques d’interprétation, sous la direction de Jean-Pierre Bartoli, le 19 juin ; la soutenance de cette thèse de doctorat de musique (partenariat Sorbonne Université - CNSMDP) est assortie d’un récital public qui aura lieu le 18 juin.
. Marco Brighenti soutiendra le 24 juin 2024. Il a travaillé sous la direction de Damien Colas sur La generazione dell'Ottanta et la France. Les échanges dans la presse musicale italienne et française entre 1900 et 1920.
. Pamela Zuker, sous la direction de Frédéric Billiet et Isabelle His (université de Poitiers), soutiendra le 1er juillet 2024 : Les Chansonnettes mesurées de Jacques Mauduit (Paris, 1586) : proposition d'analyse métrique et modale sur les vers restitués.
. Alice Mazen, sous la direction de François Picard, soutiendra le 4 juillet 2024 : Portrait de la musique klezmer dans le contexte parisien actuel, exploration ethnomusicologie du Revival klezmer parisien.
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PODCAST. (Ré)écoutez l'émission Sous la couverture, diffusée le 1er juin dernier sur France Musique.Nicolas Dufétel y était invité pour parler de l'ouvrage collectif Les Voix de Jérusalem, auquel ont contribué nos collègues Béatrice Caseau, Catherine Deutsch, Anas Ghrab, Guy Gosselin, Yossi Maurey et Théodora Psychoyou.À la différence d’autres villes, Jérusalem a nourri un héritage culturel et religieux varié, et son imaginaire musical s’est construit à travers le temps en exportant, partout dans le monde, la mémoire de ses événements, légendes et espaces sacrés. Les Voix de Jérusalem proposent d’explorer quelques facettes musicales de la ville « trois fois sainte » liées à sa réception, à des projections et des appropriations créatrices à travers l’histoire et la géographie – car la réalité et l’imaginaire de Jérusalem sont marqués par un dialogue continu entre des questions de passé et d’avenir, d’espace et de territorialité, de présence et d’absence, de guerre et de paix, de tristesse et d’espérance, dont la musique se fait l’écho, par de nombreux transferts culturels, loin de la ville.
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Dernières publications du laboratoire et de ses membres...
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